La laparostomie est définie comme une intervention chirurgicale dans laquelle la cavité abdominale est ouverte et laissée ouverte délibérément en raison d'une fermeture primaire difficile ou lorsque la fermeture primaire est évitée en raison d'une septicémie intra-abdominale sévère, d'un traumatisme et d'un risque de syndrome du compartiment abdominal. Il s’agit d’une technique assez récente qui a pu se développer grâce aux progrès de la chirurgie mais également de la réanimation chez ces patients très sévères avec multidéfaillance.

Différentes technique ont été utilisées en mode de couverture de ces éviscérations « intentionnelles » mais la plus utilisée maintenant est la mise en place d’un traitement par pression négative avec des spécificités propres au site abdominal.

La laparostomie doit être refermée par fermeture directe si ce geste est réalisé tôt soit par cicatrisation dirigée complétée avec des greffes si besoin. Après un rappel sur la technique et la réanimation, nous vous présenterons plusieurs situations d’utilisation de la TPN, de la plus classique à la technique avec instillation. 

L'infection intraabdominal est encore l'étiologie la plus importante de la mortalité à l'unité de soins intensifs chirurgicales après les cas de la traumatologie. Quelles sont les méthodes actuelles de gérer cette problématique ?

En premier c'est la chirurgie, qui doit résoudre le problème d'origine de l`infection en combinaison avec l'antibiotthérapie adaptée. Les techniques chirurgicales appliqués après l'intervention sont la fermeture de l'abdomen avec l'option d`une réintervention demandée si nécessaire où la fermeture abdominale temporaire en utilisant la pression négative (TPN). Même la TPN est le standard pour la fermeture abdominale temporaire dans la traumatologie, le valeur de cette méthode pour l`infection intraabdominale est encore discutée dans la literature.

La raison principale de mortalité après une intervention chirurgicale combinée avec des antibiotiques, c'est l'infection non contrôlée. Dans les infections des parties molles intraabdominales, qui ne peuvent être soignée par aucune méthode chirurgicale, qui sont difficiles à contrôler par des antibiotiques comme la péritonite, de nouvelles stratégies sont nécessaires.

La thérapie de pression négative combine à une irrigation antiseptique en continue avec une solution hypochlorémique (pH neutre) est une solution pour ce problème. Le modèle à trois piliers, chirurgie, antibiotiques et solution antiseptique (non-toxique) nous donne la possibilité de guérir des infections sévères intraabdominales. Au début nous avons traité des infections aigues des extrémités avec succès comme des situations séptiques où la fasciite nécrotique. Après nous avons appliqué la même méthode pour des infections intraabdominales plus que 100 fois. Les résultats sont des guérissons des infections aigues, pour lesquelles les thérapies traditionnelles chirurgie et antibiotiques étaient un échec. Aucune complication comme la réaction toxique où allergique à la solution hypochlorémique (pH neutre) aucune complication comme l`altération des intestins où la formation d`une fistule par la pression négative ne s`est produite.

Conclusion : La combinaison de chirurgie, thérapie antibiotique ciblée et irrigation avec une solution antiséptique pas toxique comme un hypochlorémique à pH neutre, est une méthode efficace pour guérir une infection intraabdominale et pour réduire la mortalité. Mais il est nécessaire de maitriser la technique. Pour valider la méthode plus d'études sont demandées.

Les sarcomes des tissus mous  (STM) (et autres tumeurs malignes apparentées) sont des pathologies rares qui concernent environ 2% des patients atteints de cancers.

Leur prise en charge est spécifique et ce depuis la biopsie, elle nécessite un suivi dans des centres experts de ces pathologies.
Le traitement de référence des STM est la chirurgie qui doit être extensive pour garantir le meilleur pronostic aux patients. Ces exérèses élargies entrainent des défectes importants dont le comblement et la cicatrisation s’avère être un véritable enjeu pour les équipes de soins.